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Le Saint-André des Arts****, un nouvel hôtel parisien

La collection HPRG (Hôtels Paris Rive Gauche) s’enrichit d’un nouveau quatre étoiles avec l’ouverture du Saint-André des Arts****.

Situé dans la rue éponyme, en plein cœur de Saint-Germain-des-Prés, à deux pas du célèbre Procope, l’hôtel, ancienne pension d’artistes, renaît en une maison pop, un peu bohème, un soupçon désinvolte mais toujours intemporel. Amateurs d’art, gastronomes ou férus de mode seront séduits par sa situation idéale.

La talentueuse Chloé Nègre, architecte d’intérieur designer, choisie par les propriétaires pour repenser l’espace, fait souffler sur l’hôtel un vent venu des années 60-70, comme un clin d’œil à ses heures de gloire.L’identité du Saint-André des Arts s’affirme à travers des choix audacieux de mobilier et décorations chinés, pensés et dessinés pour les lieux : des pieds de table et des miroirs en forme de fleur, des éléments de menuiserie en forme de goutte inversée, des moquettes aux courbes et aux couleurs pop, des lampadaires boule ornés de tissu dentelle (Dedar) ou encore des têtes de lit au dégradé de couleurs et de matières subtilement maitrisé.

On y retrouve des références de designers iconiques de la fin des années 60 comme les lustres et appliques Fun de Verner Panton, Eclisse de Vico Magistretti par Artemide, les tabourets Tam Tam d’Henry Massonet ou encore les chevets Componibili d’Anna Castelli Ferrieri par Kartell, rehaussés d’un plateau en loupe de noyer.

L’identité visuelle de l’hôtel est signée par la graphiste et directrice artistique Leslie David. Son univers coloré et géométrique s’accorde idéalement à celui de Chloé Nègre.

En poussant la grande porte d’entrée en bois d’origine, nous découvrons un espace lobby réception hors du temps, avec un comptoir en rotin laqué couleur émeraude qui donne un joli avant-goût de la visite. On se projette déjà dans l’atmosphère étonnante des lieux.

À droite, un petit salon cosy, au sol recouvert de carrelage aux motifs pop bordeaux et beige donne immédiatement le ton. Quatre fauteuils sur-mesure au tissu jaune vif (Citron Vallauris par Lelièvre), une banquette en velours bordeaux (Élitis) et un miroir aux lignes psychédéliques des années 60 nous plongent dans le nouvel univers de l’hôtel. Les jeux de courbes, de lumières, de couleurs et de matières se mélangent pour créer une harmonie audacieuse. Ici et là, certains meubles chinés s’accordent au dessin du sur-mesure.

Les époques s’entremêlent et le temps s’arrête.

À gauche, le bar aux murs de céramique vert céladon invite à la détente, délicatement caché de la rue par un voilage posé sur la vitrine. On peut s’installer sur les banquettes en velours et cuir vert qui réveillent l’espace ou sur l’une des assises dessinées sur-mesure autour des petites tables en loupe de noyer et pied Flower power, signature du studio Chloé Nègre.

Pièce maîtresse de cet espace, une grande table ronde en rotin également dessinée sur-mesure permet aux convives de partager un moment à plusieurs, confortablement installés sur les chaises en bois, chinées, qui l’entourent. Son plateau jaune soleil fait écho au velours des assises du salon d’accueil. Il fera bon y prendre son petit déjeuner avec les produits sourcés avec soin par l’hôtel.

Au fond, le plan de travail en granit du bar ajoute une touche élégante à cet espace lumineux et intimiste.

Les luminaires en pampilles Fun de Verner Panton apportent la note bohème. Dans la soirée, ce décor sera idéal pour venir déguster de délicieux cocktails dans une ambiance feutrée.

L’ascenseur élégamment tapissé de tissu représentant le dormeur de Jean Cocteau (Lelièvre) dessert les 28 chambres reparties sur 4 étages. Une aile en entresol abrite deux chambres supplémentaires. Plusieurs d’entre elles sont équipées d’un canapé convertible pour accueillir les familles, et certaines sont communicantes. La distribution des pièces, toutes uniques, émane de l’ancienneté du bâtiment et ajoute à l’hôtel un cachet très parisien. Ainsi la suite 43 ressemble à un petit appartement mansardé.

Chaque niveau propose une nouvelle interprétation chromatique des années 60-70. Les rideaux aux différentes palettes inattendues et rêveuses créent l’harmonie globale entre les couleurs et enchantent la pièce.

Chaque niveau propose une nouvelle interprétation chromatique des années 60-70. Les rideaux aux différentes palettes inattendues et rêveuses créent l’harmonie globale entre les couleurs et enchantent la pièce.

Au 3ème étage par exemple, les rideaux Melusine de Jim Thompson (Pierre Frey) donnent le ton à une colorimétrie solaire. Pleine vue sur la rue Saint-André des Arts et sur les toits de Paris ou encore quelques chambres sous les toits, signatures de cet hôtel au charme résolument parisien ; chaque chambre représente une nouvelle rencontre entre la couleur et la lumière, entre hier et aujourd’hui.

Et pour un instant de détente absolue, l’hôtel vous donne rendez-vous à l’espace bien-être, réservable en toute intimité. Bain à remous, massages avec les soins Terraké, transats de repos, tout est mis en œuvre pour se relaxer à l’abri de l’effervescence du quartier. Le charme des voutes en pierre d’époque vous séduira, l’enveloppe pop et colorée qui se dégage du lieu vous invitera à continuer cette expérience unique, et ce voyage dans le temps, pour un joli retour dans les Sixties.

Ainsi, la rencontre entre le design iconique des années 60-70 et le mobilier dessiné par Chloé Nègre se répondent pour composer la nouvelle histoire de cet hôtel atypique.

Des classiques revisités, des notes d’humour, des objets d’artistes. Et aussi, un brin de folie !

Hôtel Saint-André des Arts**** (30 chambres)

66 Rue Saint-André des Arts, 75006 Paris

www.saintandredesarts.com

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